Annie Leuridan

Vit et travaille dans le nord de la France.
éclairagiste, paysagiste, bavarde, militante, co-auteur de documentaires, assistante de réalisation... aime la transmission des savoir faire, l’animation de groupe d’usagers, les vacances et un tas d’autres choses plus ou moins avouable.

Faire des lumières :
Quelque soit l’objet à éclairer, cela suppose un travail minutieux d’exploration. Consigner un tas d’informations pour comprendre le projet : rencontres, textes, images, films de référence, l’artiste et l’inscription du projet dans son œuvre, les moyens techniques, le budget, l’équipe disponible. Être à l’écoute des mythes et des histoires, des anecdotes. Effectuer un zoom avant, faire sans cesse des allers/retours entre le projet et les éléments qui émergent.
Analyser et commenter ces résultats. Jusqu’à s’ennuyer. Ne plus savoir par quel bout aborder le projet. Se demander à qui il s’adresse, se demander ce que l’on a à en dire. Ouvrir les yeux, regarder autrement, faire le grand écart.
Il ne s’agit pas de savoir très exactement ce qu’est le projet mais plutôt ce qu’il représente.
Se faire une image du visible et de l’invisible.
Lancer une première ambiance, déterminer une couleur, confronter ces premières intentions aux informations consignées. A ce stade, une première ébauche peut voir le jour. Est-ce toujours en rapport avec l’objet, en lien avec le public visé ?
Entrer dans le détail, confirmer ou infirmer la validité des choix.
C’est le temps de la répétition. L’éclairagiste n’est jamais seul. Il (elle) occupe la place de choix qui sera celle du spectateur. Il (elle) est au service d’une œuvre et à cette seule place. Au risque de faire cavalier seul et de perdre la dimension d’échanges et de partages qui est le propre d’un travail d’équipe.

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